Objectif : ce critère montre le niveau moyen de l’école à la sélection de ses étudiants, proportionnellement à ces différentes voies d’accès (post-prépa, post-bac). Il se base selon la voie d’accès sur la moyenne au baccalauréat ou le rang moyen d’admission au concours.
Sources : statistiques SCEI, enquète CGE, données CTI.
Calcul :
Remarque : les intégrations selon la voie d’admission par voie universitaire ne sont pas prises en compte car les données disponibles sur ces intégrations sont trop faibles.
Objectif : Ce critère montre la valeur du diplôme aux yeux des entreprises des secteurs visés par l’école. Il se base sur le salaire médian des jeunes diplômés traité selon les secteurs de sortie.
Exemple : AgroParisTech qui place la majorité de ses étudiants en industrie agronomique et agriculture a un salaire en sortie nettement plus faible que l’ENSAE Paris qui vise particulièrement le secteur banque et assurance, alors que ces deux écoles sont des références dans leurs domaines respectifs. Ainsi, la méthode de calcul permet d’harmoniser ces écarts dus au secteur de sortie.
Sources : enquête CGE, données CTI.
Définitions :
Pour calculer le critère d’employabilité, nous utilisons :
On note :
On procède à la normalisation-réduction des données :
Pour un secteur donné, le salaire est un bon indicateur de la valeur du diplôme sur le marché du travail. En effet, à la fin d’un diplôme d’ingénieur, l’expérience d’un diplômé n’est composée que de quelques stages (ou une alternance). Ainsi, le diplôme représente à ce moment une grande partie de la valeur du candidat que l’entreprise va "acheter" au prix du salaire.
Calcul du salaire moyen traité par secteur :
On pose le salaire traité de chaque école en insensibilisant son salaire de son niveau d’entrée :
L’objectif de cette étape étant de ne pas prendre en considération le niveau d’entrée dans l’école mais seulement l’influence des secteurs d’activité.
Pour avoir le salaire moyen traité par secteur, on utilise la formule suivante issue de l’identification pour l’automatique qui nous renvoie (au sens des moindres carrés et pondéré par le nombre de diplômés par école) le salaire moyen traité par secteur :
Résultats :
On calcul le salaire théorique que l’école devrait procurer simplement en fonction de la répartition dans les différents secteurs d’activité (qui sert de salaire de référence) :
Finalement, on définit le niveau d’employabilité de l’école comme la différence entre le salaire moyen effectif de cette dernière et son salaire théorique :
Objectif : ce critère montre l’intérêt pour la recherche des étudiants à leur sortie de l’école. Il se base sur la proportion de jeunes diplômés continuant leurs études en thèse traitée selon les secteurs de sortie.
Exemple : les écoles de chimie comme Chimie ParisTech, envoie naturellement leurs étudiants en recherche, cependant des écoles comme Centrale Nantes sont des références dans la recherche pour d’autres secteurs comme la mécanique. Ainsi, la méthode de calcul permet d’harmoniser ces écarts dus au secteur de sortie.
Sources : enquête CGE, données CTI.
Calcul :
Objectif : ce critère montre l’intérêt développé pour l’école par les entreprises, les universités et les étudiants étrangers. 5 taux sont utilisés pour calculer ce critère ce qui permet (i) d’éviter de valoriser une politique particulière d’école (tournée sur les recrutements à l’étrangers, les doubles-diplômes ou autre) et (ii) d’éviter de valoriser une école par sa taille.
Sources : données CTI.
Calcul : le critère résulte de la moyenne de 5 taux :
Objectif : ce critère montre la stabilité de l’école à travers la réussi académique ou professionnelle de ses anciens élèves.
Sources : sites officiels des différents prix et site web des entreprises du CAC40
Calcul :